Poussières de voyages (par Eddy Tohmé)

Incredible !ndia.

Des sommets enneigés et encore inviolés de l'Himalaya aux forêts du Kerala, de Jaïpur la sublime aux cathédrales de Goa et du temple d'or d'Amritsar aux mosquées en marbre blanc de Delhi. Une multitude de villes superbes qui se caractérisent certaines, par une magnifique architecture Moghole et d'autres, par une complexité hindoue impénétrable et fascinante à la fois. Et enfin, cette touche d'Angleterre avec le brouillard en moins. Un milliard d'habitants et autant de paysages, de couleurs et d'odeurs, voilà l'Inde.

Népal : un royaume au-delà des nuages

Trône des dieux et terre des sanctuaires et des plus hauts sommets du monde, le Népal fut longtemps surnommé « les marches du paradis ».C'est dans ce pays magique, où les pics enneigés se dessinent dans l'eau glacée des lacs, que naquit Bouddha. Et si l'histoire du Népal commence par une légende, la beauté des temples et la magie des couleurs qui s'y dégagent, le charme de Katmandou qui conserve par certains côtés les allures d'une ville du Moyen-âge, la féerie des paysages et le sourire des Népalais sont, eux, bien réels.

Ile était une fois Ceylan

Le Sri Lanka est une île magique et l'évoquer fait surgir des images aussi variées que colorées : plages paradisiaques, éléphants, nature luxuriante,végétation envahissante, bonzes en robes safrans, soleil resplendissant et temples centenaires. tout se mélange devant les yeux et au parfum d'aventure et d'exotisme s'ajoutent, ceux délicieux, de la cannelle, de la fleur de girofle et de la cardamone.

Sofia : La rose des Balkans

Si la Bulgarie a été pendant longtemps le pays le plus énigmatique du bloc communiste et le plus fermé d'Europe de l'Est, uniquement connue du grand public grâce à ses yaourts, son fromage et ses histoires, plutôt sinistres, de parapluies et d'opposants assassinés, la Bulgarie offre aussi un cocktail varié à l'infini de montagnes, de forêts de sapins, de plaines vertes, de rivières, de lacs et de vallées où se nichent villages typiques et monastères qui ne sont pas loin de rappeler la Syldavie de Tintin. De même Sofia, avec ses grands parcs, ses superbes immeubles décorés et ses charmantes rues pavées et colorées, mérite pleinement son surnom de « rose des Balkan. ».

Yémen : le Tibet de la Mer Rouge

Pays hors de l'espace et du temps pour une longue période, le Yémen a en effet mérité ce surnom. Cependant ce pays est aussi pétri d'une histoire millénaire qui plonge ses racines dans la nuit des temps : à Maarib avait régné la reine Balkis tant aimé de Salomon. De même le Yémen possède une architecture unique qui fait de chaque ville et de chaque village un coup de coeur, ses montagnes sont imposantes et magnifiques dans leur austérité et ses paysages grandioses où la végétation contraste avec le sable du désert lui ont valu la réputation d'Arabie Heureuse.

La Turquie d'Ataturk

Istanbul, deux fois ville impériale, elle s'appelait Constantinople du temps de l'empire byzantin avant de devenir la capitale des sultans ottomans.Centre de la Chrétienté, de l'Orthodoxie puis de l'Islam conquérant, elle a éblouit l'humanité pendant plus de mille ans et vaut largement le voyage. Cependant la Turquie n'est pas seulement Istanbul, la Turquie est un pays inépuisable, de la Cappadoce qui offre un des spectacles les plus étranges du monde,celui d'un paysage torturé qui change de couleur à chaque instant, à Igdir où c'est déjà l'Azerbaïdjan, en passant par Ankara, née de la volontéd'Atatürk, par Erzeroum, la magnifique capitale de l'Est, et par le plateau anatolien qui fourni à l'armée turque le meilleur soldat du monde. un paysage varié qui a assisté à tant de chocs de civilisations.

Mesopotamia: Gods, Rulers, and the Social Order

by Eddy Tohmé

Mesopotamia, literally "the land between the two rivers," describes the region in southwest Asia that was the home of many civilizations over a period of 3000 years. The earliest of these civilizations appeared around 3500 B.C.E. at Sumer, where the Tigris and Euphrates Rivers empty into the Persian Gulf .Watered by these two rivers, the rich soil made agricultural life possible and supported the growth of humankind's first cities: Uruk, Ur, Kish, Nippur, and Lagash. In contrast with the Nile River, which flooded its banks with comfortable regularity, the two rivers essential to food production in Mesopotamia overflowed unpredictably, often devastating whole villages and cities. Unlike Egypt, whose natural boundaries of desert and water worked to protect the civilization from foreign invasion, Mesopotamia's exposed and fertile plains invited the repeated attacks of tribal nomads, who descended from the mountainous regions north of the Fertile Crescent. And while Egypt's climate was regularly hot and dry, Mesopotamia suffered fierce changes of weather, including drought, violent rainstorms, flood, wind, ­and hail. Mesopotamia's unpredictable rivers and its vulnerable geographic situation contributed to the mood of fear and insecurity that is reflected in all forms of Mesopotamian expression...

Un exemple de guerre froide: Les conseillers soviétiques dans la Syrie du général Assad.

Par Eddy Tohmé

La bipolarité entre les Etats-Unis et l'URSS qui a transformé la planète en arène de compétition n’a pas épargné le Moyen-Orient.
En effet, sa proximité de l'Union Sovietique avide de débouchés maritimes et sa richesse en hydrocarbures l’ont plongé au cœur de la rivalité Est-Ouest.
En tant que ceinture méridionale de l’U.R.S.S le Moyen-orient devait être, selon les maîtres du Kremlin, une zone d’influence soviétique. Ainsi pour Andreï Gromyko, ministre soviétique des Affaires Etrangères, « toute tentative américaine pour réaliser une hégémonie complète sur la région du Moyen-Orient sera considérée comme une attaque visant la sécurité de l’U.R.S.S et sera repoussée par tous les moyens y compris la force armée ».
Les Américains quant à eux armeront la Turquie et l’Iran afin d ‘essayer de dresser une barrière insurmontable entre les pays arabes et l'ennemi honni. Par le projet « Trident » dont le but était de coordonner le travail entre la C.I.A, le M.I.T. turque, l’ISI pakistanaise et la tristement célèbre SAVAK iranienne puis, plus tard, par la signature du pacte de Bagdad, les Américains ont essayé de ceinturer le Moyen-orient. Il fallait absolument empêcher les Russes d’arriver aux mers chaudes.
Cependant faute de pouvoir réaliser une hégémonie complète dans la région, chacune des deux superpuissances va tenter de faire basculer dans son camp le plus de pays arabes. Ce fut le cas de la Syrie du « général Assad » qui, lentement mais sûrement, glissera dans le camp soviétique...

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La guerre d'Espagne et la victoire du général Franco

Par Eddy Tohmé

De part sa position géographique, la Catholique Espagne a eu à mener une lutte séculaire contre l’Islam. De cette lutte et de la reconquista qui s’en est suivie est née l’Espagne moderne catholique et royaliste, groupée autour de Ferdinand d’Aragon et d'Isabelle de Castille . Pendant tout le XVIème siècle et une moitié du XVIIème l’Espagne fut un royaume florissant, entourée d’un empire immense sur lequel disait-on le soleil ne se couchait jamais. La couronne d’Espagne semblait invincible. Cependant à la fin du XVIIème siècle le royaume amorce un déclin, replié sur les souvenirs du siècle d’or il s’abandonne à un isolement qui le laisse en marge de l’Europe, l’Espagne ne participera que timidement à la révolution industrielle.
Le réveil contemporain du pays s’accompagnera de crises graves, de courants autonomistes qui menaceront l’unité nationale et d’une anarchie au niveau politique qui va aboutir à la l’établissement du régime franquiste qui durera jusqu’à la mort du Caudillo le 20 novembre 1975. La guerre civile est un des plus grand événement de l’histoire de l’Espagne moderne, sinon le plus grand. De 1930 à 1936 fut le temps de la brève période républicaine, avec son concert d’anarchie et de lutte politique, qui n’aboutira à rien de concret sinon qu'à la guerre civile de laquelle naitra le régime autoritaire de Francisco Franco qui gouvernera le pays pendant plus de 36 ans. A la mort du dernier des caudillos...

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La guerre d’Indochine 1945-1954

Par Eddy Tohmé

Guerre de décolonisation, de libération, ou grande guerre patriotique pour les uns, guerre des blocs ou des idéologies pour les autres, operation de maintien de l’ordre tout simplement pour certains, cette phase qui s’étendra de 1945 à 1954 dans les ‏territoires français de l’Extrême-Orient sera connue sous le nom de guerre d’Indochine…et la guerre est familière dans cette partie du monde ou le peuple, durant des siècles, a dû se battre soit pour sauvegarder, soit pour gagner son indépendance contre la Chine, contre le Japon et plus tard contre les occidentaux. Au Vietnam, a force de l'avoir payé, on connaissait le prix du sang…

http://docs.google.com/Doc?id=dgft4jnc_7dpjd95cc

La guerre d'Algérie de 1954 à 1962

Par Eddy Tohmé

D’un côté le Front de Libération et la guerre d'indépendance, de l’autre l’armée française et la guerre contre révolutionnaire. Le conflit, avec son concert d'embuscades, de combats, de complots, de manifestations, d’assassinats et de tortures était parti pour durer 8 ans. Années que certains historiens qualifieront de sale guerre tellement les exactions étaient nombreuses de part et d’autres et que l’on pourra diviser en 4 étapes majeures :
-L’aube de la révolution de 1954 à 1956.
-Le temps de la répression et des léopards de 56 à 58.
-L’heure des colonels de 58 à 60.
-Le crépuscule de l’Algérie française de 60 à 62.

1954 sera retenue comme l’année qui a vu naitre une rébellion algérienne organisée avec comme seul et unique but l’indépendance totale et sans conditions du pays, cependant cette idée de rébellion a toujours existé dans l’esprit du plus simple fellah, du berbère ou de l’habitant des villes et ceci depuis la conquête française et l’installation de ces Européens que l’Histoire connaîtra sous le nom de pieds noirs. Pour comprendre cela un saut en arrière est indispensable...

http://docs.google.com/Doc?id=dgft4jnc_11dmxnxxht

Yémen: le Tibet de la Mer Rouge

Par Eddy Tohmé

Le Yémen ou République Arabe du Yémen, au sud de la péninsule arabique, est un pays qui est, certes entrain de s’ouvrir, mais très lentement et ne s'est pas encore totalement prostitué à l'influence occidentale et aux hordes sauvages de touristes. Il n'y a au Yémen ni tourisme de masse ni même tourisme de luxe et faire partie des 4000 étrangers qui ont foulé la terre yéménite cette année n'a pas été pour me déplaire.Terre hors de l’espace et du temps, longtemps surnommé, et à juste titre, le Tibet de la Mer Rouge. Les Grecs parlaient deja d’une patrie de l’encens où l’atmosphère est chargée de parfums et les Romains, quant à eux, l’appelaient Arabia Félix, l’Arabie Heureuse, pays des mystères et des splendeurs inconnues...et ce n’est pas tout, le Yémen est aussi le pays de la Reine de Saba, tant aimé de Salomon, et d’un peuple qui plonge ses racines dans la nuit des temps...

http://docs.google.com/Doc?id=dgft4jnc_8dgmv5dgc

Mussolini et la Mafia

Par Eddy Tohmé

En 1925, alors que Benito Mussolini visitait la Sicile, le maire de la ville de Palerme, Don Carlo, qui n’était autre que le Capo (chef) local de la Mafia, posa en public une main protectrice sur l’épaule du dictateur et cria bien haut afin qu’il soit entendu par toutes les personnes présentes : « Pourquoi tous ces soldats et tous ces gardes Duce, vous êtes mon ami, vous êtes ici chez moi et sous ma protection, ici vous ne risquez rien…» Avait-il le verbe puissant et la voix haute ou l’avait-il fait exprès, nul ne le sait et nul ne le saura jamais mais en tout cas, et cela est sûr, et qu'il était loin de se douter qu’il a, par son geste et par ses paroles, attiré les foudres du dictateur non seulement sur sa personne mais sur toute l’organisation dont il faisait partie. De retour à Rome Mussolini se déchaînera sur la Mafia. « Je vous promets que je mettrais fin au règne de ces voyous» dira le Duce qui...

http://docs.google.com/Doc?id=dgft4jnc_5c99nwbgd

CROISADES: AFFRONTEMENTS ET ECHANGES

Par Eddy Tohmé

«…je vous exhorte et vous supplie, non pas en mon nom, mais au nom du seigneur, à inciter les piétons comme les chevaliers, les pauvres comme les riches, à se hâter d’aller secourir les adorateurs du Christ sur lesquels les Turcs se sont précipités…Allez avec assurance, allez chasser les ennemis de la croix… Marchez contre les infidèles et terminez par la victoire une lutte qui, depuis longtemps déjà, devait être commencée... » C’est en ces termes que le pape Urbain II, dans un discours solennel, qui a été reconstitué par plusieurs chroniqueurs dont Foulcher de Chartres n'est pas le moindre, appelle la chrétienté d’occident en ce 27 novembre 1095 à rien d'autre qu’une expédition militaire contre l’Islam et les Musulmans adorateurs d'Allah et de son prophète. Ils n'étaient, à ses yeux, qu'une foule d'idolâtres et de païens, pire encore, une menace grandissante pour la religion du Christ. Pour ce visionnaire qu'était le pape il fallait à la chrétienté d'autres héros comme Santiago Matamoros, Saint Jacques le tueur de Maures, et d'autres Poitiers auréolés par le soleil d'un Charles Martel victorieux. Urbain II était un homme de son temps, un homme issu d’une génération, qui n’a certes pas connu la grande peur de l’An mil, mais à qui il revient de remercier Dieu d’avoir accordé un répit au monde...


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Lépante: la croix et le croissant.

Par Eddy Tohmé

Lépante est plus qu’une victoire, c’est un choc decisif entre deux civilisations, un retournement de l’histoire que la chrétienté espérait depuis des générations sans oser y croire vraiment.
L’Empire Ottoman paraissait invincible et les faits ont démontré qu’il l’était vraiment, le voilà frappé à mort dans ce qu’il a de plus menaçant, de plus redoutable : sa puissance navale.
L’Europe chrétienne a depuis plus d’un siècle reculé sous les coups de boutoir des Turcs. Elle a subit et encaissé sans riposter, plutôt sans pouvoir riposter, les assauts des Ottomans qui sont allés jusqu’à faire camper leurs janissaires dans la banlieue de Vienne, et voilà qu’une galère espagnole arrive à Venise, son capitaine à genoux devant la croix de Saint Marc annonce la victoire de la flotte chrétienne à Lépante. On est le 15 octobre 1571.
Pour comprendre l’importance de cette nouvelle un saut en arrière est nécessaire.
En 1570 l’Empire Ottoman était au sommet de sa puissance et au fait de sa gloire. Toute la méditerranée orientale était sous domination turque quant à la méditerranée occidentale, elle était sillonnée par les chebeks des redoutables beys d’Alger et de Tunis qui en ont fait une chasse gardée.
La Grèce ainsi que toute la péninsule balkanique et la Roumélie étaient également soumises au sultan d’Istanbul…L’étendard vert de l’Islam, qui était aussi celui des Ottomans, flottait de la mer noire aux sables d’Arabie et le troisième kanun d’Osman- tu croqueras dans la pomme verte- semblait plus que jamais sur le point de se réaliser...

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Le tour du monde d'un Jeans

Le tour du monde d'un Jeans
THE GUARDIAN Londres -Fran Abrams et James Asill Extraits de l’article traduit et publié par Courrier International du 02/08/2001 - Numero 561

Un centre commercial comme un autre. C' est celui d'Ipswich, dans l' est de l' Angleterre (…) Dans un coin, on y trouve le magasin Cromwell's Madhouse . Une boutique ouverte, un capharnaüm où s' entassent jeans, sweats, pantalons sport. Mais surtout des jeans. Et le voilà, trônant au milieu de la pièce sur une estrade, sous une pancarte vantant des "Grandes marques à 19, 95 livres [200 FF]".Juste un jean, se nichant parmi des dizaines d' autres identiques. Un blue-jean délavé, coupe droite à cinq poches, braguette avec fermeture éclair. Un Lee Cooper, modèle LC10. Du 100 % coton. Mais aucune mention de l' origine, ce qui est sans doute tout aussi bien, car que mettre si on la connaissait vraiment ? (…) Car Cromwell's Madhouse est le terminus d' un voyage dont les étapes, mises bout à bout, feraient une fois et demie le tour du monde...

http://docs.google.com/Doc?id=dgft4jnc_1hzbtbqgb